Je vais t'indiquer une méthode de travail. C'est celle que j'utilise pour la rédaction de tous mes rapports, mais bien entendu tu peux faire autrement. Dans ce tutoriel, nous allons étudier les éléments dans l'ordre, la page de titre puis l'introduction le premier chapitre. . . les annexes. Mais dans la pratique je ne procède pas de cette manière. En général je me préoccupe du titre à la fin et il est rare que j'écrive tous les chapitres dans l'ordre. Ça c'est le gros avantage de LaTeX sur les traitements de texte classiques, comme tu ne t'occupes pas de la mise en page, tu peux faire les choses dans l'ordre que tu veux LaTeX se débrouillera tout seul pour recoller les morceaux correctement. Tu peux toujours rajouter des éléments même en début de texte sans avoir à te préoccuper du décalage que cela va occasionner sur les images, les tableaux,. . . déjà insérés. Tu verras LaTeX gère cela très bien.
Quand j'écris un rapport je ne le fais pas dans un seul fichier, mais je crée autant de fichier que de chapitres ou de section. C'est plus facile pour s'y retrouver, surtout si le document est important. Tu peux diviser ton document comme tu l'entends, tu n'es pas obligé de respecter la division par section ou chapitre. Tu peux mettre plusieurs sections dans un fichier ou avoir plusieurs fichiers pour une section. Le but est de pouvoir accéder rapidement et facilement à n'importe quel partie de ton document. Tu organises ton travail comme tu veux. Pour ce tutoriel on va diviser le document de la façon suivante :
La commande pour appeler un fichier est :
\input{monFichier}
Tu n'indiques pas l'extension .tex, le fichier appelé doit être dans le même répertoire que le fichier appelant. Il parait assez logique d'avoir préalablement créé un répertoire qui contiendra tous les documents nécessaires à la réalisation de ton rapport. Tu vas donc créer ton fichier maître monRapport.tex, qui contient les lignes suivantes :
\documentclass[10pt,twoside]{scrreprt} \usepackage[utf8]{inputenc} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage{lmodern} \usepackage[frenchb]{babel} \begin{document} \input{introduction} \end{document}
Tu dois donc avoir dans ta fenêtre TeXworks quelque chose qui ressemble à la figure ci-dessus. Il est temps de sauvegarder ton premier fichier, menu Fichier sous menu Sauvegarder. Pour notre exemple tu vas l'appeler monRapport.tex. Ce sera notre fichier maître.
Comme tu fais appel au fichier introduction.tex, tu vas le créer. Un appel à un fichier qui n'existe pas va produire une erreur lors de la compilation. Les touches Ctrl+N ouvre une nouvelle fenêtre TeXworks. Tu as remarqué on ne suit déjà plus l'ordre que j'avais indiqué, mais c'est pas grave on s'occupera du titre plus tard.
On va rentrer dans le vif du sujet, et tu vas te rendre compte que le travail avec LaTeX est différent de celui fourni avec un traitement de texte classique. Avec LaTeX tu dois juste indiquer par une commande que l'introduction est un chapitre et c'est tout. LaTeX va ce charger tout seul de la numérotation, de la taille et de la graisse de la police. Ce n'est pas ton problème, toi tu t'occupes du texte de ton introduction.
Le sectionnement est différent pour les classes livre et rapport d'une part (présence de chapitre) et article d'autre part (pas de chapitre). LaTeX attribue un numéro de niveau à ces divisions, qui est utilisé dans certaines options comme la profondeur de la numérotation (voir section \ref{profondeurNum} p.\pageref{profondeurNum}). Les divisions sont automatiquement numérotées.
article (scrartcl) | livre (scrbook) et rapport (scrreprt) | ||||
nom | niveau | numérotation | nom | niveau | numérotation |
\part | 0 | Première partie | \part | -1 | Première partie |
\section | 1 | 1. | \chapter | 0 | 1. |
\subsection | 2 | 1.1. | \section | 1 | 1.1. |
\subsubsection | 3 | 1.1.1. | \subsection | 2 | 1.1.1. |
\paragraph | 4 | pas de numérotation | \subsubsection | 3 | pas de numérotation |
\subparagraph | 5 | pas de numérotation | \paragraph | 4 | pas de numérotation |
\subparagraph | 5 | pas de numérotation |
Tab. 1 : Différentes divisions en fonction du type de document.
\chapter{Un chapitre} \section{Une section} \subsection{Une sous section} \subsubsection{Une sous sous section} \paragraph{Un paragraphe} \subparagraph{Un sous paragraphe}
KOMA-Script possède 3 formats de taille de divisions différents que l'on modifie par l'option headings : headings=big (option par défaut), headings=normal, headings=small. Si tu veux une petite taille des titres voici comment faire :
\documentclass[10pt,twoside,headings=small]{scrreprt}
Fig. 9 : Les trois formats de taille de divisions de KOMA-Script, de haut en bas headings=big, headings=normal, headings=small.
Toutes les divisions se présentent de la même façon :
\nomDivision[titre court]{titre de la division}
[titre court] permet d'indiquer un autre titre qui sera utilisé dans la table des matières ou les entêtes. Cela est très utile par exemple pour indiquer une forme raccourcie d'un titre long, qui déborde dans la table des matières ou dans l'entête.
Tu peux aussi forcer une division à s'écrire sur plusieurs lignes à l'aide de \\ (voir la section \ref{espace} page \pageref{espace} pour les commandes de saut de ligne:
\section{Un titre sur\\deux lignes}
Mais cette méthode peut introduire des effets indésirables dans la table des matières ou les entêtes. Pour éviter ces problèmes il vaut mieux réécrire le titre sans \\ dans l'argument optionnel :
\section[Un titre sur une ligne]{Un titre sur\\deux lignes}
Le titre optionnel sert également dans le cas où l'on désire mettre une note de bas de page dans un titre. L'apparition problématique de la note de bas de page dans le sommaire peut être évité par l'emploie du titre optionnel :
\section[Un titre sans note de bas de page]{Un titre avec une note de bas de page \footnote{La note}}
Les commandes comme \section sont appelées des commandes mobiles car elle apparaissent plusieurs fois dans le document. La même section apparaitra dans le texte, dans la table des matières et dans l'entête. Les commandes comme \footnote, dite fragile, n'aime pas trop se retrouver dans des commandes mobiles. Donc pour éviter des problèmes de compilation il vaut mieux les protéger par la commande \protect
\section[Un titre sans note de bas de page]{Un titre avec une note de bas de page \protect \footnote{La note}}
Les commandes addpart, addchap et addsec produisent des divisions sans numérotation qui apparaissent dans la table des matières et dans l'entête. On se sert de cette forme notamment pour l'introduction ou la conclusion qui ne sont généralement pas numérotées.
\addpart[version courte]{titre} \addchap[version courte]{titre} \addsec[version courte]{titre}
Il existe également une version étoilé qui ne produit d'entrée ni dans la table des matières ni dans l'entête.
\addpart*{titre} \addchap*{titre} \addsec*{titre}
Ce sont des commandes KOMA-Script, qui n'existent pas dans les classes classiques (book, article, report).
Un petit rappel pour te signaler que la lecture des parties dont le titre est en orange n'est pas indispensable dans un premier temps.
Par défaut pour LaTeX la numérotation des divisions se fait jusqu'à \subsection comprise, au-delà les divisions ne sont plus numérotées. Cela correspond au niveau 2 (voir le tableau \ref{tabProfondeur} p. \pageref{tabProfondeur}).
Cette profondeur de numérotation est contrôlée par le compteur secnumdepth dont la valeur par défaut est 2. Tu peux modifier sa valeur par la commande :
\setcounter{secnumdepth}{nombre}
Par exemple
\setcounter{secnumdepth}{4}
étendra la numérotation jusqu'au \paragraph.
Si tu veux que toutes les divisions de ton document soit numérotées, utilise une grande valeur comme 10
\setcounter{secnumdepth}{10}
Au contraire avec une profondeur de -2 aucune division ne sera numérotée. (\part la division la plus grande à la valeur -1). Dans ce cas tu n'es plus obligé d'utiliser les commandes KOMA-Script comme \addsec{}.
Si tu ne connais pas le niveau de profondeur de ton document et que tu veuilles ajouter un niveau de numérotation supplémentaire, tu peux utiliser la commande
\addtocounter{secnumdepth}{}
Tu utilises
\addtocounter{secnumdepth}{2}
pour 2 niveaux supplémentaires et ainsi de suite.
Toutes ces commandes se placent avant le \begin{document}.
Il existe un certain nombre de compteurs prédéfinis dans LaTeX, comme par exemple les compteurs de pages, de chapitres, de sections, de numéros de figures,. . . Tu seras peut-être amenée à en modifier quelques uns pour adapter le comportement par défaut de LaTeX à tes souhaits (voir la modification du numéro de page section \ref{numpage}, page \pageref{numpage}). Ce n'est pas difficile, il existe deux commandes,
\setcounter{compteur}{nouvelleValeur}
qui attribue au compteur la nouvelle valeur et
\addtocounter{compteur}{augmentation}
qui incrémente de augmentation le compteur (se nombre peut être négatif pour diminuer le compteur).
Pour te montrer ce qui se passe on va jouer avec le compteur de sous-section. Le compteur des divisions de texte à le même nom que la division donc notre compteur s'appelle subsection. Tu peux afficher dans ton texte les valeurs de tes compteurs par la commande \thecompteur. Donc pour les section \thesection, pour les sous-section \thesubsection et de même \thechapter . . ..
Voici le code de toutes les opérations :
\section{Première section} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection \subsection{Première sous-section} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection Je modifie le compteur \verb!\setcounter{subsection}{6}! \setcounter{subsection}{6} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection \subsection{Deuxième sous-section} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection Je modifie le compteur \verb!\addtocounter{subsection}{2}! \addtocounter{subsection}{2} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection \subsection{Troisième sous-section} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection Je modifie le compteur \verb!\addtocounter{subsection}{-4}! \addtocounter{subsection}{-4} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection \subsection{Dernière sous-section} La valeur du compteur \verb!\thesubsection! = \thesubsection
et le résultat :
Quelques explications. Tout d'abord évacuons le \verb! !, cette commande permet d'écrire dans un texte le nom d'une commande sans que LaTeX l'interprète, tu n'en auras pas besoin.
Pour la deuxième sous-section on a mis le compteur à 6. Attention pour bien comprendre ce qui se passe , il faut savoir que la commande \subsection (comme toutes les commandes de sectionnement) incrémente de 1 le compteur puis affiche le résultat. On attribue la valeur du compteur de subsection à 6, la commande \subsection l'incrémente 6+1=7 et affiche le résultat.
On a incrémenté de 2 pour la troisième, donc notre compteur vaut 7+2=9 et la commande \subsection l'incrémente 9+1=10.
Enfin on a diminué de 4 le compteur pour la dernière, le compteur vaut 10-4=6 et la commande \subsection l'incrémente 6+1=7.
En général l'introduction est un chapitre non numéroté. On vient de le voir, KOMA-Script possède une commande pour faire cela \addchap{Le titre}. Donc notre fichier introduction.tex contient
\addchap}{Introduction} La découverte d'un nouveau gisement moustérien dans cette région du Balafon Occidental est toujours un événement. Surtout quand cette découverte à lieu dans la vallée du Pételasoiffe, appelée par de nombreux auteur la \og\ Vallée de l'Omo \fg\ de l'Europe du Nord \footnote{Rendons à César ce qui \dots\ c'est au professeur Raoul \bsc{Dumortier} que l'on doit la première mention de cette expression.}. Le site d'Harfouëte - - La Mare au Diable, découvert en 2009, outre son insertion dans un contexte micro-régional riche, faisant déjà l'objet de très nombreuses recherches \footnote{Une synthèse sous la direction de Robert \bsc{de Latour} devrait paraître à la fin de l'année 2010.}, présente un grand intérêt intrinsèque. En effet la présence de \emph{plusieurs foyers} et de \emph{reste osseux} rendent ce site unique dans cette région. \par Le gisement d'Harfouëte - - La Mare au Diable est situé à proximité de deux sites mondialement connu. En amont, à 500\,m à vol d'oiseau se trouve le site de \og{} La roche Penchée \fg{}, fouillé depuis les années 1887. À 1,5\,km en aval, se situe le gisement moustérien de \og{}La Castellerie Rouge\fg{}, étudié depuis près de vingt ans par l'équipe américaine du professeur A. L. \bsc{Robinson}.
Voici le fichier introduction.tex. On a déjà vu dans les précédentes pages la signification de certaines commandes utilisées dans celle-ci.
\og qui écrit le guillemet ouvrant \og, o pour ouvrez et g pour guillemet ;
\fg qui écrit le guillemet fermant \fg, f pour fermez et g pour guillemet ;
\dots pour écrire . . . qui sont les véritables trois points typographiques, ce qui n'est pas pareil que ... trois points écrits au clavier.
Quatre nouvelles commandes sont apparues : \footnote{}, \bsc{}, \par, \emph{} et deux bizarreries - - et \,.
Avec LaTeX ce n'est pas une difficulté. Il te suffit juste d'employer la commande \footnote{Ici le texte de ta note de bas de page} que tu places dans le texte à l'endroit ou te veux voir apparaître l'appelle de la note. LaTeX s'occupera de l'attribution du numéro et de son placement.
En typographie française il existe 3 types de tirets (pour plus de détail, voir l'article sur wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tiret.
Le trait court qui sert dans les césures, comme trait d'union ou pour séparer les intervalles (2000 - 2010 par exemple) et qui s'écrit - (le signe moins de ton clavier numérique).
Le tiret moyen (demi-cadratin) – qui sert pour les énumérations, c'est également le signe moins des soustractions (5 – 3 = 2) et qui s'écrit -- (deux signes moins de ton clavier numérique accolés).
Enfin le tiret long (cadratin) — utilisé pour introduire les dialogues, ou pour remplacer les parenthèses qui s'écrit --- trois signes moins de ton clavier numérique accolés.
Je ne sais pas si tu auras besoin de manipuler beaucoup de chiffres et d'unités dans ton document, mais moi dans mes rapports archéologiques, j'en consomme énormément. Pour cela comme pour le reste il existe des règles typographiques. En français les décimales sont délimitées par une virgule (c'est un point en anglais). Les milliers sont séparés par une espace fine insécable (une virgule en anglais, décidément ces anglais ne font rien comme tout le monde!). Les chiffres sont séparés des unités également par une espace fine insécable. L'espace fine est deux fois plus petite que l'espace de la barre d'espace de ton clavier. Insécable signifie qu'elle ne peut être coupée en fin de ligne. Le nombre et les unités ne peuvent pas être sur deux lignes différentes. La commande \, permet de créer une espace fine insécable.
Dans la pratique je ne procède pas de cette façon pour écrire mes unités. J'utilise le package numprint qui gère l'écriture des nombres. Les deux mesures de mon introduction peuvent s'écrire avec numprint :
\np[m]{500} et \np[km]{1,5%}
de cette façon je suis sûr que les normes typographiques françaises seront respectées.
Si tu dois écrire beaucoup de nombres, il est préférable d'utiliser le package numprint ( \usepackage{numprint}) qui associé à french produira la bonne typographie.
code | résultat | |
123456789 | = | 123456789 |
\numprint{123456789} | = | 123 456 789 |
\numprint{3,14159265358979323846} | = | 3,141 592 653 589 793 238 46 |
\numprint{12.34} | = | 12,34 |
En plus tu peux préciser les unités de cette façon :
\numprint[kg]{12,34} = 12,34 kg
Si tu veux utiliser le raccourci \np{} au lieu de \numprint{}, il te faut charger le package de cette façon : \usepackage[np]{numprint}
Une des règles en typographie française veut que le nom de famille soit écrit en petites capitales. C'est le rôle de la commande \bsc{Le Nom}.
La commande \bsc{} est une commande de l'option french du package babel. La commande LaTeX est \textsc{}. La différence entre les deux est que \bsc empêche la coupure du mot en fin de ligne, conformément aux règles typographiques françaises gérant les noms propres.
La commande \emph{} permet de mettre une portion de texte en emphase. En typographie française mettre en relief un mot ou un groupe de mot se fait en utilisant l'italique dans un texte droit (police romaine) et en romain dans un texte en italique. C'est ce que fait \emph{} :
Comme le faisait remarquer Bébert dans son \emph{excellente étude} sur la bière \og\ \textit{Une bière \emph{sans houblon}, ne vaut pas la peine d'être bue} \fg.
Puisque que l'on est dans les changement de fonte voici un tableaux récapitulatif des commandes de changement de fonte :
Commande | Déclartion | Résultat | auto-complétion |
\textrm{. . .} | { \rmfamily . . .} | texte en roman} | rm |
\textsf{. . .} | { \sffamily . . .} | texte sans serif | sf |
\texttt{. . .} | { \ttfamily . . .} | machine à écrire | tt |
\textup{. . .} | { \upshape . . .} | écriture droite (défaut) | up |
\textit{. . .} | { \itshape . . .} | texte en italique | it |
\textsl{. . .} | { \slshape . . .} | écriture penchée | sl |
\textsc{. . .} | { \scshape . . .} | Petites Capitales | sc |
\textmd{. . .} | { \mdseries . . .} | médium (défaut) | md |
\textbf{. . .} | { \bfseries . . .} | texte en gras | bf |
\par permet de changer de paragraphe.
Avec \par, il est temps d'aborder la gestion des espaces et des paragraphes sous \LaTeX.
LaTeX compose le texte en suivant des règles typographiques précises dépendantes de la langue utilisée. Concernant les espaces voici quelques unes de ces règles :
Les mots sont séparés par une espace et une seule. Donc tu peux toujours ajouter autant d'espace, de tabulation entre les mots, LaTeX les ignore et n'en mettra qu'une seule. Pour illustrer le propos un extrait de Les misérables de Victor Hugo.
L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit. Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel. Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite.
donne après compilation
Attach:
En typographie française, les paragraphes sont uniquement marqué par un passage à la ligne avec une indentation (un retrait) de la première ligne. Il n'y a pas de ligne blanche entre deux paragraphes. Avec LaTeX il y a deux manières de changer de paragraphe, ajouter une ligne blanche dans le source ou ajouter la commande \par}.
L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.
\par\medskip
Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un
dégel.
\par}
Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe. \par} Ney emprunte un cheval, saute dessus, et, sans chapeau, sans cravate, sans épée. . .}
\resultat{\hspace{1em}L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.
\hspace{1em}Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel. \par \hspace{1em}Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe.\par \hspace{1em}Ney emprunte un cheval, saute dessus, et, sans chapeau, sans cravate, sans épée,. . .}
De la même façon que pour les espaces, plusieurs lignes seront ignorées par \LaTeX.
L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit. \par\vspace{1cm} Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel. \par\medskip
\par}\par\medskip
Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe.} \noindent donne après compilation \resultat{\hspace{1em}L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.
\hspace{1em}Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel.
\hspace{1em}Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe.} Des doubles {\color{blue}\tbs\tbs} permettent de passer à la ligne sans changer de paragraphe. Tu n'as donc pas de retrait de la première ligne.
L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.\fligne \\Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel. Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe.}
\resultat{\hspace{1em}L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.\\ Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel. Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe.} \alert{Un retour de chariot (la touche \begin{tikzpicture}[line width=1pt,rounded corners=3pt,baseline=-10pt] \draw (0,0) node[fill=gray!50, inner sep=3pt]{Entrée}; \end{tikzpicture} de ton clavier) ne provoque pas de passage à la ligne dans ton document final} \newpage
L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.
Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un
dégel.
Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite.\\ Désagrégation inouïe.
Ney emprunte un cheval, saute dessus, et, sans chapeau, sans cravate, sans épée. . .}
\resultat{L'armée plia brusquement de tous les côtés à la fois, de Hougomont, de la Haie-Sainte, de Papelotte, de Plancenoit.
Le cri trahison ! fut suivi du cri sauve-qui-peut ! Une armée qui se débande, c'est un dégel.
Tout fléchit, se fêle, craque, flotte, roule, tombe, se heurte, se hâte, se précipite. Désagrégation inouïe.
Ney emprunte un cheval, saute dessus, et, sans chapeau, sans cravate, sans épée,. . .}
Par contre dans TeXworks\ un retour de chariot provoque la numérotation d'une nouvelle ligne. Cette caractéristique peut te permettre d'aérer ton source sans modifier le résultat final. Compare les figures \ref{intro}, p. \pageref{intro} et \ref{intro2}, p. \pageref{intro2}. Ces deux sources produisent exactement le même résultat.
\begin{figure}[p]\centering
\includegraphics[width=0.7\textwidth]{introduction3.png}
\setcapwidth{\textwidth}
\caption{Les retours de chariot provoquent la numérotation d'une nouvelle ligne dans TeXworks sans pour autan fabriquer un saut de ligne dans le document final. Compare avec la figure \ref{intro} p. \pageref{intro}.}\label{intro2}
\end{figure}